Paroles d’Isabelle ayant participé au pèlerinage de Lourdes du 7 au 12 avril 2024

Je souhaitais faire un pèlerinage à Lourdes depuis longtemps, même si mes 2 premières expériences ne m’avaient pas particulièrement comblée. La première était lors d’une étape au sanctuaire, en août 1989, à l’occasion des JMJ vers Saint-Jacques de Compostelle ; la seconde, de quelques heures seulement, pendant des vacances familiales.

En revanche, le film documentaire « Lourdes » en 2018 m’interpela beaucoup plus au travers des témoignages d’hommes et de femmes, avec leurs fragilités et leurs pauvretés, qui vont prier et se mettre dans les bras de Marie, « leur maman du ciel ». J’ai alors décidé de vivre une nouvelle expérience en profitant de la proposition de notre groupement paroissial pour intégrer le pèlerinage diocésain à Lourdes. C’est ainsi que je suis partie le dimanche 7 avril.

Je me suis retrouvée avec 2 000 pèlerins du diocèse de Versailles : des malades pris en charge par les hospitaliers, des jeunes de l’aumônerie, des groupes de pèlerins… chacun venu avec sa joie, ses inquiétudes, ses demandes, ses remerciements ; en résumé une foule bigarrée de tous les âges, tous les handicaps, le tout dans une harmonie et une ferveur émouvante.

Lourdes est un lieu où la fragilité, notre propre fragilité, même si elle n’est pas visible, est mise à nue si nous le voulons bien. Bernadette, cette jeune fille pauvre et illettrée a su écouter Marie pour la mener vers Jésus. Devant la grotte, la simplicité est de mise pour se recueillir.

À Lourdes, c’est Dieu qui guérit par l’intercession de la Vierge Marie : passer sa main sur le rocher en levant ses yeux vers la statue de la Vierge, boire à la source, déposer une bougie avec des intentions, voici des actions simples animées par la foi ; en effet Bernadette ne dit-elle pas : « cette eau n’aurait pas de vertu sans la foi ! ».

Lourdes, c’est aussi faire un chemin de croix pour revivre la passion du Christ, recevoir le sacrement de réconciliation, le sacrement des malades et vivre la liturgie des heures… autant de propositions auxquelles j’ai souvent répondu et qui m’ont fait grandir pendant ces 5 jours.

Enfin, partager ces moments avec un groupe paroissial fut l’occasion de très belles rencontres et d’approfondissement de liens.

Merci Vierge Marie pour ta simplicité

Gloire à Dieu.